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42 km 195

Le Livre

Le sport a toujours été une composante de ma vie. Trente ans de basket, dont la moitié en Championnat de France, tennis, badminton, squash, natation, golf, et une vingtaine de marathons courus dans le monde. Aussi, quand Flammarion m’a sollicité pour écrire un récit sur cette épreuve mythique, j’ai tout de suite accepté. Le titre était imposé, tout comme le cahier des charges : un chapitre par kilomètre.

La seule véritable intrigue romanesque est de savoir si Philippe, le personnage principal au cœur fragile, ira au bout de son défi ?

 

J’ai écrit un voyage à la fois historique, géographique, physique, psychique, philosophique, médical, littéraire, et humain. Les marathoniens retrouveront les sensations, les émotions, et les douleurs, kilomètre après kilomètre, qu’ils connaissent bien. Les non-coureurs découvriront un monde d’amitié, d’effort, de dépassement de soi, ainsi que l’histoire fabuleuse de cette course, depuis la bataille en Grèce jusqu’à 42 épreuves actuelles parmi les plus réputées sur la planète. C’est aussi la formidable visite d’un Paris merveilleux, vu à travers un regard piétonnier inédit.

Flammarion, 2015 ; Audible 2016 ; Arthaud poche 2017

 

Quatrième de couverture

« Courir est mon plaisir. Une échappée belle à portée de jambes. Courir est un besoin. Une bulle qui suspend la vie. Courir offre une liberté insolente. Une ligne de fuite. Mais courir peut rendre prisonnier. Car l’addiction guette. Moi, courir m’a sauvé. »

Pendant 42 km 195, le héros emmène le lecteur sur le parcours mythique du marathon de Paris, kilomètre après kilomètre. Ce roman est aussi un voyage historique depuis la bataille de Marathon, un tour du monde de 42 courses parmi les plus réputées de la planète, une promenade philosophique dans la tête d’un sportif, et une aventure humaine faite des élans, des doutes, des joies et des douleurs d’un coureur pas comme les autres.

Extrait

Cet effeuillage multicolore porte le symbole de la mise à nu du coureur. À partir de maintenant, sans protection aucune, ce dernier soumet son corps à l’effort. Seul, face à lui-même et aux éléments extérieurs, il s’engage dans le combat pour lequel il a consenti tant de sacrifices, tant d’heures de préparation, de mois d’entraînement. On ne peut plus compter que sur soi pour embrasser le parcours merveilleux. Car il y a de l’émerveillement dans un tel défi, du rêve, du conte de fées. C’est presque irréel. Pouvoir dire : « Je l’ai fait. » Malgré toute l’inutilité de la démarche. Il est des gestes que l’on accomplit uniquement pour démontrer qu’on en est capable.

Jean Baudrillard a écrit que « le marathon est une forme de suicide démonstratif, de suicide publicitaire ». Mais pour prouver quoi ? Le philosophe s’interroge : « Faut-il continuellement faire la preuve de sa propre vie ? Étrange signe de faiblesse, signe d’un fanatisme nouveau, celui de la performance sans visage, celui d’une évidence sans fin. »

Moi, je sais pourquoi je suis là. J’ai tant enduré, tant désespéré puis espéré, vu mon existence s’éloigner, puis revenir, côtoyé la mort de si près, que oui, n’en déplaise au grand penseur, je dois faire la preuve de ma propre vie. De ma nouvelle vie. Au sens propre du terme, cette course m’est vitale.

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L’avis des lecteurs

« Vous m’avez donné envie de courir le monde »
Emmanuel

« J’ai eu le frisson en lisant votre livre, je le trouve exceptionnel. »
Patrick

« Quelle belle leçon de courage, quel beau récit. »
Mademoiselle Bulle

« Lu d’une seule traite, terminé à bout de souffle, heureux et satisfait ! »
Claude

« J’ai dévoré votre livre ! »
Brigitte

« Merci pour les larmes qui sont montées à mes yeux avec la lecture de votre livre à la fin du chapitre Km 42. »
Jorge