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Frédéric Lenoir : à l’aune de Spinoza

Il a sans doute été le précurseur des Lumières. Banni de la communauté juive à 23 ans pour hérésie, Baruch Spinoza décide de consacrer sa vie à la philosophie. Son objectif ? Découvrir un bien véritable qui lui « procurerait pour l’éternité la jouissance d’une joie suprême et incessante. » Au cours des vingt années qui lui restent à vivre, Spinoza édifie une œuvre révolutionnaire.

Frédéric Lenoir, dans le livre qu’il lui consacre (Le miracle Spinoza, chez Fayard), aide à entrer dans sa pensée – trop hermétique si on l’aborde par son œuvre majeure : Éthique.

Le philosophe qui ne croyait pas dans les religions, qui prônait la démocratie, qui incitait chacun à tenter d’éliminer ses passions tristes (colère, jalousie, peur, ressentiment ou tristesse) pour se recentrer sur la joie, représente, aux yeux de ceux qui l’apprécient, le Mozart de la pensée !

A bien des égards, Spinoza est non seulement très en avance sur son temps, mais aussi sur le nôtre. C’est ce que Le noir appelle le « miracle » Spinoza.

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