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Michael Barry : Venise, centre du monde à l’orée du 17° siècle.

Dans un  très beau livre d’art, les éditions Diane de Selliers mettent en correspondance la poésie élisabéthaine de Shakespeare et la peinture de la renaissance vénitienne. « Le marchand de Venise » et « Othello » sont ainsi confrontés, page après page, sous l’œil avisé et le commentaire féru de l’historien d’art et écrivain Michael Barry.

Le dramaturge anglais n’a jamais vu la Sérénissime de ses propres yeux, mais la ville a nourri son imaginaire pour deux pièces qui témoignent du rayonnement de la cité des Doges dans l’esprit de ses contemporains.

À la fin du 16° siècle et début du 17°, Venise est le centre du monde. La route du poivre, qui relie l’Orient à l’Europe grâce aux navigateurs et marchands vénitiens, est le socle économique de l’époque. La cité de Saint-Marc représente le berceau d’une haute culture où des imprimeurs comme Alde Manuce diffusent les œuvres interdites de la Grèce antique.

Les religions s’y côtoient, les noirs peuvent accéder aux plus hautes fonctions, les juifs sont accueillis (dans le quartier des fonderies, ghetto en italien) depuis 1516.

Ce livre, unique en son genre, offre de renouer avec les vers de Shakespeare, d’admirer les peintures de Carpaccio, Bellini, Titien, Tintoret, ou Véronèse, et de découvrir une Venise inédite et incroyable de modernité pour cette époque.

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