Noir comme le deuil.
Noir comme la censure que nous refusons tous.
Noir comme l’obscurantisme de ces gens là.
À l’opposé du noir, il y a le blanc. Somme des trois couleurs primaires : le rouge du sang, le bleu de l’horizon, le vert de la vie. Nos amis sont entrés dans le blanc.
Je garderai de ceux que je connaissais des souvenirs de joie, comme le dîner familial partagé à l’automne avec Bernard Maris ; les heures de fête autour de Trenet en compagnie de Jean Cabu, à Perpignan, autour du jury du Centre Méditerranéen de la Littérature ; la toute dernière discussion au cours de laquelle Georges Wolinski m’a griffonné un dessin très personnel. Ils nous manqueront, ils manqueront à la liberté.
L’émission où j’avais reçu Cabu, en 2013, à réécouter ici :