L’homme a été pluriel à ses débuts. Contrairement à ce qu’on apprenait à l’école jusqu’à il y a une quinzaine d’années, l’évolution de l’humanité ne s’est pas faite en ligne droite, mais plusieurs espèces ont cohabité. Une seule a survécu jusqu’à aujourd’hui, homo-sapiens. Son appétit de progrès et son déni de la biodiversité vont-ils la conduire à sa perte ?
Voici le double regard de Pascal Picq, maître de conférences à la chaire de paléoanthropologie et préhistoire du Collège de France (il publie « Au commencement était l’homme » chez Odile Jacob), et de Yves Paccalet, philosophe et naturaliste (il publie « L’humanité disparaîtra, bon débarras » aux éditions Arthaud).
Ecouter la séquence ici :
Cher Bernard Thomasson,
Je suis un auditeur assidu de France Info depuis la guerre du Golfe de janvier 1991.
À cette époque, un journaliste se détachait du lot – il s’agissait selon moi de Patrick Boyer – dont on est devenu sans nouvelles subitement au début 1999,
si mes souvenirs sont exacts.
Et à cette époque encore, Nathalie Fontrelle avait son « droit d’antenne » tous les matins, peu avant 7 heures, qui nous parlait de la protection de l’environnement….
Elle aussi a progressivement disparu du paysage de France Info et avec elle l’écologie…
Car, depuis ces dernières années, PLACE DÉSORMAIS AU FOOT, comme s’il n’y en avait pas assez avec RMC, Europe 1 et tant d’autres stations de radio encore….
Par chance, depuis quelques années, vous et Olivier Delagarde sortez nettement du lot de journalistes servilement agenouillés devant les politiques et les autres fouteux !!
J’en veux pour preuve cet excellent débat que vous venez d’animer peu avant 13heures entre MM. Pascal Picq et Yves Pacalet concernant le devenir de notre espèce dite humaine.
Or, hélas, ce genre d’informations devient une denrée de plus en plus rare, notamment sur votre antenne
Comment se fait-il, en effet, que nous n’ayions n’entendions jamais parler sur votre antenne des actions que nous devrions entreprendre en toute urgence à destination des rares ethnies de Peuples dits indigènes,
qui vivent dans les steppes ou dans les forêts,
mais que nos politiques industrielles et / ou sportives (cf le sort des Indiens au Brésil) visent à éliminer « purement et simplement » ???
En ce qui ne concerne que mon propre cas, je viens de me faire liquider tout un troupeau de 250 caprins patiemment sélectionnés durant près de 25 ans,
pour cause de non-respect de l’étiquetage industriel imposé par Bruxelles,
Étiquetage qui n’a nullement empêché récemment de faire commercialiser d’importants tonnages de viande de chevaux non destinés à l’élevage,
Donc bourrés de produits chimiques….
Alors que de mon côté, depuis le mois de mai 1989, je me suis battu pour faire vivre mes animaux en pure Sélection naturelle,
Ce qui m’aura conduit à ignorer notamment les produits agricoles (grains, pailles et fourages…),
Ainsi que toute médication chimique (antibiotiques, vermifuges…).
MON TROUPEAU ENTIER m’a donc été arraché par la force (gendarmes, services vétérinaires….) le 6 novembre dernier
Et ce, dans un silence mediatique quasi-absolu.
Ayant perdu 6 de mes chiens ce même jour, je me suis retrouvé SDF et proche du suicide………..
Je me reconstruis à présent comme je le puis,
projetant d’aller filmer les loups lors de leurs attaques sur les troupeaux alpins
Grâce à un matériel vidéo semi-professionnel que j’avais acquis à la fin 2011,
Et qui me permet d’enregistrer des fichiers au format de 50 images pleines par secondes pour – éventuellement – pouvoir produire dans les mois à venir un Documentaire concernant les difficultés que rencontrent mes Amis bergers en face de ces Prédateurs,
Qui séduisent par ailleurs tellement nombre de citadins.
Le Loup nous fait rêver et il est pourtant devenu urgent de permettre aux Bergers qui transhument l’été dans nos Alpes de continuer d’inalper des bêtes,
Qui, depuis des millénaires, viennent chercher la fraîcheur ainsi que la santé sur les prairies d’altitude, en été.
Ainsi que vous pourrez le constater sur le blog dont je vous communique le lien ci-dessous,
Je pars depuis le Vaucluse en chariot(s) bâché(s) tracté par au moins un Cheval en direction des Alpes.
Or, suite à la perte de tous mes animaux, je me retrouve sans réelles ressources financières – je tente de survivre par le biais du RSA –
Et vous pouvez vous imaginer que mon expédition, que je prévois d’une année, va me coûter assez cher. Il me manque au bas mot 3000 à 4000 € pour pouvoir débuter mon périple.
Je dispose actuellement de 2 chariots bâchés – mais d’un seul cheval.
J’ai en ma possession deux harnais à bricole : il me faudrait pouvoir acheter 1 collier neuf, soit près de 900 €.
Ma caméra Panasonic 900 me permet d’obtenir l’un des meilleurs piqués d’image du marché semi-professionnelle…. Sauf en basses lumières.
Ainsi je prévois de racheter la dernière caméra Sony à 1200 €, qui me permettrait notamment de filmer de nuit moyennant un projecteur à IR.
Je possède une autonomie d’électricité solaire portative de 3 jours environ pour alimenter le tout.
Mais la moindre tente susceptible de résister aux tempêtes en altitude coûte, elle, 600 €….
J’ai donc besoin d’un petit coup de pouce médiatique et je vous remercie de l’attention que vous venez d’apporter à mon présent courriel,
Le cas échéant, bien-sûr, où vous auriez pris le temps de le lire intégralement.
Je vous salue, de ce fait, Cher Ami.
Cordialement à vous,
Flèche Brûlée Mais Non Pas Consumée
(Lien vers mon dernier blog :
http://vivrenroulotte.canalblog.com/)
Votre page me fait penser que la terre recommencera à respirer le jour où elle sera débarrassée de l’humanité …?!
La séquence audio n’est plus disponible ! Où puis-je la retrouver ?
Bonjour,
Hélas la refonte des sites ne permet pas d’accéder à ce contenu.
Cordialement.
Bernard