La suppression de la matière « histoire » en terminale scientifique avait déjà provoqué un tollé (Vincent Peillon a promis de la remettre au programme). Mais la façon même d’enseigner l’histoire suscite un débat, certains allant même jusqu’à parler de manipulation. Deux professeurs d’histoire, et écrivains, étaient invités du 12-14 : Vincent Badré pour « L’histoire fabriquée » aux éditions du Rocher, et Dimitri Casali, pour »L’histoire de France interdite » chez Jean-Claude Lattès.
Ecouter la séquence ici :
Le même Victor Duruy qui fortifiait l’enseignement obligatoire de l’histoire dans le primaire. C’est sur le primaire qu’il faudrait d’ailleurs s’interroger par priorité. Mais la dispute est ainsi faite qu’elle se focalise bien davantage sur le secondaire parce qu’y existe un corps de professeurs spécialisés. Et sur le programme de première depuis que le gouvernement de 2009 a décidé de rétrograder l’histoire-géo en simple option dans certaines terminales dont la fameuse terminale S.