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Troisième roman pour Sylvie Le Bihan qui, avec « Qu’il emporte mon secret » (Seuil), non seulement nous livre le sien, mais poursuit la construction d’une œuvre autour de l’intime, des fragilités humaines, et des blessures liées à la jeunesse.

Qu’il emprunte à l’autobiographie importe moins que sa puissance littéraire. Le non-dit parle autant que les lignes écrites, la tension s’installe dans une relation épistolaire, et la chute – comme toujours chez cette jeune romancière – déboule comme à la fin d’une nouvelle pour prendre le lecteur à rebours de tout ce qu’il avait pu imaginer.

Sylvie Le Bihan est ici L’Invité Culture.

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