Voici une révolution commerciale amplifiée par Internet : auparavant les produits étaient inventés par des entreprises qui les distribuaient à des clients potentiels, c’était un processus vers le bas ; aujourd’hui, les produits seraient fabriqués par les industriels en fonction des attentes émises par les consommateurs, le processus s’effectue vers le haut, avec un « intégrateur » qui définit les besoins du client, et les traduit en terme de produits manufacturés qu’il redistribue ensuite. Telle est la théorie de la « Nouvelle révolution commerciale » (éd. Odile Jacob) développée par Philippe Moati, professeur d’économie à l’université Paris-Diderot et co-président de l’Observatoire société et consommation.
Il était invité du 12-14, une séquence à réécouter ici :