Dans cette seconde partie, l’écrivain Jean d’Ormesson, membre de l’Académie française, avoue écrire tous les matins, plusieurs heures. Robert Laffont vient de sortir un recueil de plusieurs de ses romans : « C’est l’amour que nous aimons » dans la collection Bouquins.
Ecouter l’entretien ici (seconde partie) :
Celui qui a toujours des allures d’éternel jeune homme ne passe pas une journée sans écrire. « L’été, je me lève à quatre heure pour commencer à écrire à cinq heures« .
Sa fille, à six ans, disait de lui « quand il écrit très vite avec un stylo, c’est qu’il travaille sur un article, quand il ne fait rien avec un crayon, c’est qu’il écrit un roman« . Ne rien faire n’est pas dans la nature de notre académicien : « Je travaille huit heures par jour, mais si j’ai écrit deux pages, je suis très très content… »
Jean d’Ormesson, via ses livres, tente de comprendre ce que nous faisons sur terre : « Je n’écris pas pour passer le temps« . Il a reçu le Grand Prix du Roman de l’Académie française.