Le bouillon Chartier
Frédéric Chartier ne prenait pas le bouillon, il le vendait ; et il est devenu riche ! Avec son frère, il a ouvert plusieurs restaurants au début du XIXe siècle. Aujourd’hui, le Bouillon Chartier reste une des grandes adresses de la capitale.
En 1896, les deux frères ont eu une idée simple : offrir un repas digne de ce nom à un prix modeste, et respecter la clientèle pour gagner sa fidélité. Ils ouvrent alors leur propre « bouillon« . Depuis, plus de 50 millions de bouillons ont été servis.
Thierry Marx, dans L’Histoire à la Carte, évoque aussi la concurrence entre les bouillons, notamment avec le « Bouillon Germain ». La recette qu’il propose est bien sûr celle du bouillon.
Le bouillon Chartier
Ingrédients :
un morceau de paleron de 1 à 1,5 kg, 5 litres d’eau, 1 poireau entier vert et blanc, 1 gros morceau de navet, 1 morceau de céleri, 1 oignon piqué de clous de girofles.
Préparation :
Mettre les ingrédients dans l’eau, faire cuire 3h et demi à 4 heures. Servir la viande avec moutarde et gros sel, et dresser les légumes ; arroser le tout avec le bouillon. On peut aussi profiter du bouillon seul en entrée.