Sélectionner une page

Après la révolution de décembre et janvier, de nouveaux troubles secouent la Tunisie. La contre-révolution est-elle en route, ou les soubressauts actuels sont-ils inévitables sur le chemin du retour à la confiance et de l’éclosion d’une vraie démocratie. Le président de la Haute instance des objectifs de la révolution, le juriste Yadh Ben Achour, autrement dit l’homme qui pilote le processus démocratique, penche pour la deuxième option. Une nouvelle loi électorale a été établie, les listes électorales sont refondées, et les législatives du 24 juillet désigneront les 220 députés qui élaborereont la nouvelle constitution destinée à remplacer celle de 1959.

Ben Achour, qui avait démissionné du conseil constitutionnel tunisien en 1992 pour dénoncer la dictature de Ben Ali, assure ne pas vouloir être candidat (dans l’option où le pays se choisira un mode républicain avec président). Pourtant, il a réussi à renouer le dialogue, au sein de la Haute instance qu’il dirige, entre tous les partis tunisiens, et il publie un livre (« La deuxième Fatiha« , aux PUF) qui donne les ligne conductrices du lien entre l’islam et la démocratie.

Il répond ici sans détour et sans concession sur la situation actuelle et l’avenir de la Tunisie…

A lire aussi le livre de Claude Guibal « L’Egypte de Tahrir » (Seuil) et « Le choc des révolutions arabes » (éd. Autrement) de Mathieu Guidère.

Share This