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Chaque année, au mois de juin, les lauréats des Prix Méditerranée se retrouvent dans le très bel hôtel de la rue Masseran, à Paris, à la Fédération des Caisses d’Épargne. Moment de fête et de partage autour de ceux que les différents jurys ont récompensés.

Cette année, membre du jury « roman français », j’ai donc participé au couronnement de Metin Arditi, pour L’enfant qui mesurait le monde (Grasset). Dans ce très beau livre sur la force de l’art versus les puissances de la finance, l’auteur rapproche la Grèce antique des tourments hellènes actuels face au FMI. Une parabole magnifique qui confirme qu’une bonne harmonie entre créateurs et mécènes reste la meilleure alchimie possible.

Notre jury s’était réuni quelques semaines auparavant autour de notre président, Dominique Fernandez, pour un riche débat d’idées et de confrontations littéraires.

Parmi les autres prix, à retenir Ce qui reste de la nuit de Ersi Sotiropoulos (prix Étranger), Désordre du jour de Henri Droguet (prix Poésie), L’Orient derrière soi (prix de l’essai) d’André Tubeuf, et Oeuvres vagabondes (prix du livres d’art) de Titouan Lamazou (ici à gauche).

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