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©Alain Guizard

©Alain Guizard

Depuis plus d’un mois, le Palais des Sports devient chaque soir le cadre d’un étrange phénomène, où le spectacle est (presque) autant dans la salle que sur la scène. Dirty Dancing, version comédie musicale, cartonne. Sur les gradins, les jeunes filles qui, à l’époque du film, se pâmaient devant les déhanchements lascifs de Patrick Swayze, sont devenues des femmes mûres. Toujours éprises de cette histoire de la gamine un peu cruche tombant amoureuse du bad boy, les voilà qui hurlent, se déhanchent, lancent les répliques cultes en simultané. Quant à la scène finale, avec le célèbre porté (qu’on a tous rêvé de faire, ou réussi à faire…), n’en parlons pas, c’est du délire parmi les spectatrices. Et « tateurs » car il y a aussi des hommes, heureusement, dans ce public joyeux et bon enfant qui met l’arène en émoi, et moi, et moi…

dirty-dancing-370x511Il serait tout de même ingrat de ne s’arrêter qu’à cela en allant voir « Johnny » et « Bébé ». La mise en scène, malicieuse, riche et discrète dans les changements de décor, parvient à recréer intelligemment toutes les ambiances du film. On se laisse emporter par le récit, pourtant connu de longue date, et la troupe de danseurs et de chanteurs est d’une excellente qualité. Mention spéciale pour le duo phare, Cécile Mazéas et Corentin Mazo (même si on a bien compris que ce dernier est danseur avant d’être acteur).

Dirty Dancing, la comédie musicale, un  très bon moment à vivre jusqu’au 15 mars au Palais des Sports, à Paris.

 

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