Après l’arrestation de Ratko Mladic, le « bourreau serbe » des années 90, certains regrettent le trop long délai depuis l’accusation portée contre lui par le TPI (Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie). Mais face à l’horreur absolue de la terreur faite mort, à l’image du massacre de Srebrenica, le temps est patient. La justice aussi. Et le levier politique (ici la volonté de la Serbie d’adhérer à l’Union européenne) a fini par l’emporter.
Voici trois témoignages forts sur cette période douloureuse de l’histoire européenne.
Jean-René Ruez, l’homme qui a enquêté pendant six ans pour le TPI à la recherche des preuves contre les criminels. Ecouter ici :
Claude Jorda, ancien président du TPI, l’homme qui a lancé le mandat d’inculpation contre Mladic. Ecouter ici :
Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontière, l’homme qui a porté secours aux victimes. Ecouter ici :
Trois personnalités que j’ai intérrogées ce vendredi sur France Info…