Pablo Casals a été un musicien prodige dès sa plus tendre enfance. Il parlait sept langues, et voulait transmettre son art au plus grand nombre. Humaniste, il a refusé de jouer dans les pays où la liberté de l’homme était bafouée. Chef d’orchestre, il a dirigé les meilleures formations. Depuis 60 ans, un festival lui rend hommage à Prades, dans les Pyrénées Orientales, le petit village catalan où il s’était installé durant son exil d’Espagne (cette année du 26 juillet au 13 août). Jean-Jacques Bedu, vice président du Centre méditerranéen de littérature, lui consacre un livre : « Pablo Casals, un musicien, une conscience » (éd. Gallimard Découvertes), il est venu m’en parler dans le 12-14.
Ecouter la séquence ici :
Dans la prière « Notre Père » que déclamaient ceux que l’on nommera Cathares il y a ce verset magnifique et incroyablement moderne plus de huit siècle après :
« Ô Dieu des Grands Esprits donne nous de connaître ce que tu connais et à aimer ce que tu aimes ».
Les travaux de Jean-Jacques BEDU, sur tous les sujets qu’il touche, sont magnifiquement inscrits dans ce verset.
Merci Jean-Jacques !
J’ai eu le privilège d’écouter Jean-Jacques Bedu à Canet en roussillon à l’occasion d’une conférence au sujet de son dernier livre sur Pablo Casals, deux heures de pur bonheur,
il nous a emmener dans un univers hors du commun, habitant depuis 30 ans à Perpignan et il aura fallu Jean-Jacques Bedu pour que je découvre Pablo Casals , catalan extraordinaire.
Un grand merci Mr Bedu