Comment se porte la cuisine française ?
Dans les villes, et parfois même des bourgades de petite taille, les restaurant grecs, italiens, coréens, asiatiques, turcs, sud-américains, libanais, etc. se multiplient.
À se demander parfois si la bonne vieille cuisine française n’est pas un peu en perte de vitesse.
Y a-t-il une menace sur le savoir-faire français ? Pas forcément, mais il ne faudrait pas que l’audace aux fourneaux devienne l’apanage des toqués d’ailleurs.
Ce que ne craint pas le critique culinaire François Simon (dont le dernier livre Le silence de l’amour est paru aux Équateurs).
« Les cultures qui se portent bien sont celles qui n’ont pas peur, et la culture française est assez forte pour ne pas se sentir menacée. »
François Simon, critique culinaire
Le débat est devenu planétaire, avec en particulier des grands chefs étrangers qui imposent aussi la gastronomie de leur propre pays. Parallèlement leur cuisine diffusent aussi dans nos brasseries, bistrots et restaurants. Le métissage est donc un atout et non une contrainte.
La cuisine française menacée ?
Ce que confirme Thierry Marx avec une recette de poireau vinaigrette aux fruits de la passion (photo Papilles et Pupilles).
Ingrédients pour deux :
1 poireau, 1 fruit de la passion, 4 g de wasabi frais, poivre noir en grain, sel, poivre du moulin, huile de colza.
Préparation :
Préparer et laver le poireau, l’ouvrir en deux. Beurrer un papier à papillote, y placer le poireau, saler poivrer et cuire au four 10 minutes à 180°C.
Décoquiller et égrener le fruit de la passion. Écraser les graines dans un bol avec le wasabi. Torréfier quelques grains de poivre noir, les concasser et les rajouter. Monter la vinaigrette avec de l’huile de colza.
Quand les poireaux sont cuits, les sortir de la papillote, les passer au chalumeau (ou au grill du four une minute) pour bien les griller. Servir et napper de vinaigrette au fruit de la passion.