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Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître : avec son premier roman « L’art français de la guerre » chez Gallimard, Alexis Jenni a décroché le Goncourt. Un livre épais, très romanesque, qui pose question sur l’histoire coloniale de la France. Si vous ne l’avez pas encore lu, ce sera un très bon compagnon de vacances.

Ecouter l’entretien ici (première partie) :

Dans cette première séquence, Alexis Jenni avoue qu’il aime le farniente, et qu’il profite des vacances pour lire : « La grande question, c’est quel roman russe je vais emmener cette fois ci ? Et bien cette année, ce sera « Les démons » de Dostoïevksi, trois tomes, que je vais lire enfin totalement. »

Ce professeur n’écrit pas du tout durant l’été, parce que son travail de création est intégré à son emploi du temps scolaire : « Je m’arrange entre les TP de sciences et j’ai des demi-journées ici ou là. Pendant mes vacances, j’essaie de faire rien, mais avec beaucoup de talent ! L’endroit emblématique pour moi c’est une clairière des Landes, où il n’y a rien. »

Alexis Jenni assure que l’été, il laisse tomber cette espèce de machine folle qui fonctionne dans sa tête toute l’année, et se contente de « compter les vagues sur la plage« .

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