Depuis quelques siècles, l’histoire occidentale s’écrit à l’aune de nations souveraines. Certaines nouaient des alliances pour s’opposer à d’autres elles-mêmes en réseau. Ce schéma là, depuis la fin de la Guerre Froide, ne tient plus. Désormais les sociétés, les peuples, avec les questions sociales et non plus diplomatiques au coeur des préoccupations, vont organiser la coexistence pacifique. Voilà la théorie que développe Bertrand Badie, professeur à Sciences Po Paris, chercheur associé au Centre d’études et de recherches internationales, dans son livre « Quand l’histoire commence« , aux éditions du CNRS.
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