Avec « David« , paru chez Fayard, Madeleine Chapsal confie sa relation intime avec son « fils de coeur » David Servan Schreiber, l’enfant qu’elle n’a jamais pu avoir avec son mari JJSS. Et quand il est mort l’an dernier, elle n’a plus eu envie d’écrire : « J’étais sidérée, et puis écrire pour qui, pour quoi, je n’avais plus envie de transmettre. »
Ecouter l’entretien ici (seconde partie) :
Dans cette seconde partie de notre entretien, Madeleine Chapsal livre aussi sa façon de travailler : « J’écris le matin entre 7h et midi. L’après-midi je ne suis plus bonne à rien, qu’à recueillir des sensations nouvelles. Quelque part dans ma tête le chapitre du lendemain se prépare mais j’en suis inconsciente. Je dors, je me réveille, et la première phrase est là ! »
Ecrivain prolifique, Madeleine Chapsal place son existence au coeur de ses livres. Dès qu’il lui arrive quelque chose, elle en fait un roman : « La Charente entre dans ma maison j’écris « L’inondation », je me fais virer par mon amoureux j’écris « La maison de jade », maintenant « David » ; c’est ma vie intérieure que je mets à l’extérieur !«