Dans le match médiatique Kahn contre Cannes, on sait qui l’emporte (tant le Strauss du Sofitel fait pâlir les strass du Majestic), et DSK tendrait presqu’à faire oublier que le monde continue de tourner (sans lui). On pourra reprocher demain à la presse son emballement actuel pour cette affaire hors du commun, tout comme on lui reproche aujourd’hui une forme d’omerta pour des affaires qui n’en étaient pas hier (mais au delà du devoir d’informer, comment donner corps à des rumeurs au risque de tomber sous le coup de poursuites pour atteinte à la vie privée, seuls auraient pu être rendus publics des faits qui transgressent la loi : viol, harcèlement, débauche de mineur, etc.)
Et pendant ce temps là, les Libyens continuer de s’entretuer. Dans le 12-14, nous avons choisi de consacrer le dossier à la situation dans ce pays qui n’en finit pas de se révolter. Voici un reportage d’Etienne Monin, et un entretien avec Patrick Haimzadeh, ancien officier de l’armée de l’air, et ancien diplomate à tripoli. Il vient de publier « Au coeur de la Libye de Kadhafi » (éd. JC Lattès).
Séquence à ré-écouter ici :