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Je voulais vous donner des nouvelles

Le Livre

Pour me frotter à la littérature, dans ce premier livre, j’ai choisi de raconter le journalisme par le biais de la fiction. C’est une matière que je connais bien, puisque c’est mon métier depuis 40 ans.

Dans « La révélation », Marie, jeune reporter, couvre les attentats de 2001 à New York et y découvre une part intime de son existence. Dans « La tornade », une information bouleverse la vie de Janet, jusqu’à provoquer un drame. Dans « Mirage sur les ondes », un taulard est fasciné par la voix d’une présentatrice radio, qu’il finit par rencontrer. Dans « AFP-22h53-Chicago », un vieux briscard de la presse est confronté à ses choix.

Voici vingt histoires, qui font aussi plonger dans l’étrange : rien n’est véridique, mais tout devient irréel. Vous serez entraînés dans des univers différents, avec certaines fins à couper le souffle.

Odile Jacob, 2009

Quatrième de couverture

Je voulais vous donner des nouvelles, vous parler de journalisme en vous racontant des histoires parfois étranges !

Quête personnelle sur fond de 11 Septembre, une envoyée spéciale au passage d’un ouragan en Louisiane, une tornade médiatique qui bouleverse la vie d’une jeune fille, ce qu’inspire la chute du mur de Berlin, le dérisoire d’un sans-abri…

Petites ou grandes, ces histoires font le monde. Elles se croisent et s’entremêlent dans l’actualité.

Une invitation à plonger au cœur d’un journalisme de fiction.

Extrait

– Vous aussi, les canards vous fascinent ?

Chris sursauta. Dans le fond du parc, il avait trouvé refuge près du bassin où barbotaient les descendants de Mitterrand. La question lui était soufflée par une créature de rêve, vêtue d’une robe légère sans falbalas, une de ces femmes de papier glacé ou de grand écran hollywoodien, qui n’avait rien à envier ni à Penelope Cruz ni à Kylie Minogue. Le journaliste se fendit d’un malicieux sourire :

– Dans quel sens dois-je prendre le mot canard ?

Pour toute réponse, un éclat de rire projeta jusqu’à lui un effluve entêtant, légèrement poivré, d’un raffinement parfaitement adapté à la tenue vestimentaire de madame beauté fatale. Le parfum capiteux ajouta :

– Votre sens de l’à-propos n’est donc pas légendaire ! Elle appuya le sien, de propos, d’un regard de braise à faire tomber tous les hommes, des plus tristes aux plus gays. Du coup, Chris ne trouva qu’un piteux remerciement à rétorquer, privé un instant de son habituel sens de la repartie et de son élégance du dialogue.

« On en veut encore ! Même juste un peu, histoire de s’enivrer à l’imaginaire du journaliste, de profiter outrageusement du bonheur qu’il nous donne avec ses personnages qu’on a (c’est sûr !) déjà croisés et dont on se souvient par fragments, vaguement, de ceux qui ressurgissent sans qu’on s’en doute dans les arcanes magiques de la mémoire.
Bref ! Un pur délice.«
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