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Les Mayas. Voilà un peuple à la fois mystérieux et attirant. Cette civilisation, née de la forêt vierge, qui s’est établie sur plus de trois siècles entre le Yucatan et le Chiapas mexicains, le Guatemala, le Belize et l’ouest du Honduras. On a tous rêvé d’aller à Chichén Itzá, Palenque, Tikal, escalader ces temples aux immenses escaliers en terrasses.

En 2012, il a beaucoup été question des Mayas avec leur calendrier qui prédisaient pour cette année là la fin de l’âge du maïs, leur plante sacrée (et non la fin du monde). Partout, de la bien peu hospitalière jungle tropicale à l’aride plaine calcaire de la péninsule yucatèque, ou encore dans la cordillère volcanique du sud, ils ont su édifier de grandes cités-états, un peu comme celles des Grecs anciens.

Le musée du Quai Branly, à Paris, plonge au coeur de cette civilisation, avec l’exposition « Mayas, révélation d’un temps sans fin« . Sublime présentation et mise en scène d’objets, de réalisations architecturales et artistiques, de statuettes, de masques, et de pièces des rites funéraires. Le bleu maya apparait sur un disque de mosaïques de coquillages, corail, et ardoise. Un dieu solaire en jadéite donne à l’astre vénéré un vert inouï.

© B. Thomasson

Un vieillard émergeant d’une fleur représente un dieu ancien qui soutiendrait le monde. Sans parler des sculptures comme celle de la Reine d’Uxmal, du cercle de jeu suspendu en hauteur, ou de l’écuelle polychrome en céramique ornée d’une tête d’animal tenant dans sa gueule un visage humain.

Les Mayas, dit-on, avaient une parfaite maitrise de la nature et des cycles, du temps qui passe. Pour eux, le temps est le mouvement même de l’espace. Leur passion pour comprendre les transformations du cosmos leur fit développer un extraordinaire système calendaire. Il faut donc prendre le temps d’aller à leur rencontre, jusqu’en février, au Quai Branly. À moins, et c’est encore mieux, de pouvoir s’offrir un voyage découverte dans les forêts perlées de temples, comme ici dans le Yucatan :

© B. Thomasson

© B. Thomasson

© B. Thomasson

© B. Thomasson

 

 

 

 

 

 

 

Ecouter la musique de l’exposition ici :

 

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