Son dernier livre se lit avec grand bonheur, comme les autres. L’académicien Jean d’Ormesson y a romancé sa vie, mais il réfute l’idée d’un testament ou de mémoires. Après avoir été gravement malade en début d’année, il se remet et promet déjà un troisième tome après « C’est une chose étrange à la fin que le monde« , paru en 2010, et le tout dernier sorti cet été, « Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit » (Robert Laffont). Car ces titres sont les deux premiers vers d’un poème d’Aragon (les deux suivants étant : « Ces moments de bonheur ces midis d’incendie, La nuit immense et noire aux déchirures blondes »). Dans cet entretien, l’écrivain admet qu’il a « beaucoup aimé la vie ». Son invitée : l’actrice Ludmila Mikaël.
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