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La grande roue : un roman subtil et fort

Diane Peylin appartient à cette race d’écrivains qui maintiennent la folie urbaine à distance. Comme elle a raison. Pourtant, cela ne l’empêche pas, depuis son village de l’Ardèche, de composer des romans au plus près de la société. Ainsi, dans son dernier, La grande roue (Les Escales), elle trempe sa plume dans une histoire qui démarre en conte de fée et se termine en récit de la violence ordinaire.

 

Une fête foraine, une femme, un homme, le coup de foudre, la passion, l’amour fou, et le temps qui révèle le vrai visage de chacun des personnages. Car au fil des chapitres, dans ce récit polyphonique, on se demande qui est qui, quels liens relient les uns aux autres, comment tout cela va se terminer (mal a priori). L’écriture est délicate, les personnages sensibles, mais c’est un livre fort qui traite avec subtilité des violences faites aux femmes. Sujet d’actualité s’il en est.

 

Diane Peylin écrit, mais elle aide aussi à affronter la page blanche. Depuis plusieurs années, ses ateliers permettent de s’exprimer dans des lieux inédits et source d’inspiration. Pourquoi ne pas tenter l’aventure ?

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